Un peu d’histoire...
Véritable partenaire du quotidien, le soutien-gorge que l’on porte aujourd’hui n’a pas toujours été tel qu’on le connaît. Il a lui aussi son histoire.
Le soutien-gorge dans sa première forme est un descendant du corset. Jadis une piece de mode très prisée, qui aidait a serrer la taille des femmes.
En1859 le premier prototype de soutien-gorge est breveté par Henry S. Lesher à New York.
A la suite, en juin 1889, lors de l’exposition universelle de Paris, Herminie Cadolle présente le premier soutien-gorge moderne sous le nom de Bien-être.
Le terme « soutien-gorge » apparaît en 1904 dans le dictionnaire Larousse et en 1912, sous le nom de « brassière », dans l’Oxford English Dictionary5. Son diminutif, « bra », ne sera utilisé dans les pays anglophones qu’à partir de 1937.
Les premiers soutiens-gorge étaient en lin avant d’être fabriqués, à partir des années 1920, en soie, mousseline ou en batiste.
Au fil du temps, différents modèles de soutien-gorge apparurent pour des raisons pratiques ou des raisons de confort, ce sont les soutiens-gorge :
- d’allaitement, qui possède des bonnets amovibles pour permettre l’allaitement des nourrissons ;
- pigeonnant, également dit à balconnet, conçu pour avantager le décolleté ;
- bandeau qui a la forme d’un bandeau, ne disposant pas de bretelles. Il permet de dégager les épaules ;
- bustier, qui couvre le haut du ventre, à mi-chemin entre le soutien-gorge classique et le corset ;
- corbeille, à forme semi-emboîtante. Il assure un maintien haut de la poitrine ;
- à maintien renforcé, limitant les mouvements des seins. Parfois appelé « brassière », il permet de faire du sport ;
- push-up avec coussinets amovibles ou non, qui permettent de relever les seins et d’augmenter leur volume apparent ;
- rembourré, destiné à l’origine à celles qui ont de petits seins. Il permet de donner l’impression d’avoir une taille de plus au niveau des bonnets ;
- triangle, généralement sans armature.
La taille de soutien-gorge et de brassière dépend du tour de poitrine, aussi appelé tour de dos, et du bonnet.
Ce sont des Américains, William et Ida Rosenthal, qui inventent cette notation en 1928. La taille d’un soutien-gorge est depuis définie par deux codes : le nombre (32, 34, 36… // 85, 90, 95…), qui correspond à la longueur de la bande du soutien-gorge, et la lettre (A, B, C…), qui correspond à la profondeur des bonnets. En Amérique du Nord, les tailles sont calculées en pouces , tandis qu’en Europe, la mesure métrique est celle qui prévaut : par exemple, un soutien-gorge 32-A au Canada équivaut à un 85-A en France.
Qu’on l’aime ou non, il reste une pièce incontournable de la lingerie qui a connu de réelles évolutions au fil du temps par des réussites… et des ratés.
Une journée nationale pour célébrer nos sous-vêtements